Édition du mercredi 25 septembre 2013
Pour sécuriser les passages à niveau, l'État mise sur l'information
À l'occasion de la 6e journée nationale de sécurité routière aux passages à niveau, le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a présenté hier un certain nombre de mesures visant à faire diminuer le nombre d’accidents aux passages à niveau. Le ministre a rappelé que sur les quelque 15 000 passages à niveaux existant dans le pays, 3 705 sont encore ouverts – c’est-à-dire ne disposent pas d’une barrière – et 70 % se situent sur des voies communales. En 2012, il y a eu 130 collisions sur ces passages à niveau, occasionnant 33 décès.
98% de ces accidents sont dus à un non-respect, délibéré ou pas, de la signalisation. Les radars récemment installés sur certains passages à niveau attestent du nombre important de ces infractions : à un passage à niveau d’Agde, par exemple, une moyenne de huit franchissements de feu rouge par jour a été constatée l’an dernier. Le déploiement de radars va être poursuivi, mais ne concernera toujours qu’une très faible minorité des passages à risque : le parc de radars sera de 75 appareils fin 2014.
Le gouvernement n’annonce pas de campagne massive d’automatisation de passages à niveau. Il précise en revanche que pour le choix des sites qui vont être sécurisés « en priorité », le nombre de poids lourds et d’autocars qui les empruntent quotidiennement sera désormais un critère déterminant.
Frédéric Cuvillier souhaite en revanche mener une campagne pour améliorer l’information des automobilistes. Les collectivités vont être « incitées » à implanter des panneaux « voie sans issue » avant les passages à niveau qui ne desservent qu’un terrain privé, « afin de dissuader les automobilistes de s’y engager », et à « améliorer la signalisation pour mieux identifier les passages à niveau ». Les gestionnaires de la voirie sont également invités à « supprimer les panneaux publicitaires qui risquent de solliciter l’attention des conducteurs » aux approches de passages à niveau.
Le ministre demande aux préfets de « mobiliser les départements et les communes pour achever d’ici un an les diagnostics de sécurité des passages à niveau ». La liste des sites inscrits au programme de sécurisation sera désormais « actualisée tous les six mois ».
Il a été enfin rappelé que l’État, RFF et les collectivités locales ont investi 25 millions d’euros, en 2012, pour supprimer ou sécuriser des passages à niveau. Une centaine de projets de suppression totale de passages dangereux, par création de ponts ou de souterrains, est actuellement « en cours d’étude ou de travaux ».
98% de ces accidents sont dus à un non-respect, délibéré ou pas, de la signalisation. Les radars récemment installés sur certains passages à niveau attestent du nombre important de ces infractions : à un passage à niveau d’Agde, par exemple, une moyenne de huit franchissements de feu rouge par jour a été constatée l’an dernier. Le déploiement de radars va être poursuivi, mais ne concernera toujours qu’une très faible minorité des passages à risque : le parc de radars sera de 75 appareils fin 2014.
Le gouvernement n’annonce pas de campagne massive d’automatisation de passages à niveau. Il précise en revanche que pour le choix des sites qui vont être sécurisés « en priorité », le nombre de poids lourds et d’autocars qui les empruntent quotidiennement sera désormais un critère déterminant.
Frédéric Cuvillier souhaite en revanche mener une campagne pour améliorer l’information des automobilistes. Les collectivités vont être « incitées » à implanter des panneaux « voie sans issue » avant les passages à niveau qui ne desservent qu’un terrain privé, « afin de dissuader les automobilistes de s’y engager », et à « améliorer la signalisation pour mieux identifier les passages à niveau ». Les gestionnaires de la voirie sont également invités à « supprimer les panneaux publicitaires qui risquent de solliciter l’attention des conducteurs » aux approches de passages à niveau.
Le ministre demande aux préfets de « mobiliser les départements et les communes pour achever d’ici un an les diagnostics de sécurité des passages à niveau ». La liste des sites inscrits au programme de sécurisation sera désormais « actualisée tous les six mois ».
Il a été enfin rappelé que l’État, RFF et les collectivités locales ont investi 25 millions d’euros, en 2012, pour supprimer ou sécuriser des passages à niveau. Une centaine de projets de suppression totale de passages dangereux, par création de ponts ou de souterrains, est actuellement « en cours d’étude ou de travaux ».
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